Oeuvre:
Po�sie
POESIES
(PO�SIES) (1895)
Excelsior
La vaca cega
(La vache aveugle)
Les
minves del gener
L'Oda infinita
(L'ode infinie)
Paternal
(Paternel)
VISIONS I CANTS
(VISIONS ET
CHANTS) (1900)
Cant
de Novembre
(Chant de Novembre)
Despr�s
de la tempestat (Apr�s la temp�te)
El cant de la
Senyera
(Le
chant de la Senyera)
El comte Arnau
(Le comte
Arnau)
El poeta
(Le po�te)
Els tres cants de la guerra
(Les trois chants de la
guerre)
Oda a Espanya
(Ode �
l'Espagne)
La
fi d'en Serrallonga
(La
fin de Serrallonga)
La sardana
(La sardane)
L'esposa
parla
(L'�pouse
parle)
LES DISPERSES
(1904)
Haid�
(H�d�)
L'Ametller
(L'amandier)
Soleiada
(Ensoleill�e)
ENLL�
(L�-BAS) (1906)
Vistes
al mar (Vue � la
mer)
SEQ�ENCIES
(S�QUENCES)
(1911)
Cant espiritual
(Chant spirituel)
El mar
(La mer)
El comte Arnau
(Le comte
Arnau)
La fageda d'en Jord�
(L'h�traie de Jord�)
Oda nova a Barcelona
(Ode nouvelle � Barcelone)
Seguit
de les vistes al mar
(Suivi
des vues sur la mer)
Articles
La patria Nueva
(La patrie
nouvelle) (1902)
Articulos
(Articles) (1904)
La ciutat del
perd� (La ville
du pardon) (1909)
L'esgl�sia cremada
(L'�glise
brul�e) (1909)
Po�mes
El mal ca�ador
(Le mauvais
chasseur)
Joan Gar�
La ginesta
(Le gen�t)
L'Empord�
Nodreix l'amor
(Nourris l'amour)
Pirinenques
(Pyr�n�ennes)
Opuscules / Essais
Elogi de la paraula
(�loge de
la parole) (1903)
Elogi de la poesia
(�loge de la
po�sie) (1909)
Lecture pour enfants
Tria
(Choix) (1909)
Th��tre
Nausica
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Biographie:
Joan Maragall na�t �
Barcelone le 10 octobre de l'ann�e 1860. Il est le quatri�me fils et le
seul gar�on d'une riche famille propri�taire d'une industrie
textile.
Une fois son baccalaur�at fini, et contre le d�sir de son p�re, il
refuse de s'int�grer aux affaires familiales.
L'oeuvre essentielle de Maragall est �crite en catalan, mais il �crivit
aussi en castillan.
En 1881 il gagna la Fleur Naturelle aux Jeux Floraux de Badalona avec une
po�sie intitul�e "Dins sa cambra" (Dans sa chambre).
L'ann�e 1884 il obtint son titre de Licenci� en Droit. � partir d'ici,
il commence une p�riode de crise entre sa vocation litt�raire et la
pression de l'entourage familial, qui l'orientait vers une vie plus
conventionnelle selon les principes bourgeois.
L'ann�e 1891 il se marie avec Clara Noble, avec qui il eut 13 fils.
� partir de 1892, Maragall d�roula une grande activit� comme
stimulateur de l'essor des nouveaux courants de modernit�. Ceci est tr�s
visible dans ses collaborations aux magazines pionniers du Modernisme (Style
Moderne o� Art Nouveau) -
l'Aven�, Catalonia et Luz -, ainsi que dans les journaux "Diario de Barcelona"
(Journal de Barcelone) et "La veu de Catalunya" (La voix de la
Catalogne). Il participe aussi fr�quemment
aux Jeux Floraux, aux F�tes Modernistes que
Rusi�ol organisait � Sitges et dans des r�unions
litt�raires prestigieuses, comme celles qui se tenaient � l'Ath�n�e
Barcelonais duquel il arriva � �tre pr�sident.
L'ann�e 1894 il se pr�sente aux Jeux Floraux de Barcelone avec le po�me
"La sardana" (La sardane, la danse nationale catalane) avec
lequel il gagne l'"Englantina". � "Poesies",
qu'il publie l'ann�e suivante, on y aper�oit son orientation decadentiste,
qui est aussi �vidente aux po�mes qu'il pr�sente aux F�tes Modernistes
de Sitges et qu'il surpasse plus tard partiellement influenc� par la
vitalit� de l'oeuvre de Nietzche.
En 1904, il se pr�sente � nouveau aux Jeux Floraux de Barcelone avec la
po�sie Glosa (Glose), �tant proclam� Ma�tre en Gai Savoir (L'art des
troubadours), en plus de gagner la Fleur Naturelle.
La pression du "Noucentisme" (Mouvement artistique et culturel
qui suivi au Modernisme - Art Nouveau - en Catalogne) naissant, dirig�
par Eugeni d'Ors, l'obligea � faire une profonde r�flexion, qu'il finira
apr�s la "Setmana Tr�gica" (Semaine Tragique, une courte
p�riode r�volutionnaire � Barcelone pendant 1909) avec un retour
� la position combative qu'il manifestait pendant sa jeunesse. Malgr� tout,
il se montre autocritique quant il r�alise une profonde r�vision de son
oeuvre "Tria" (Choix) critiqu�e par d'Ors. De cette
autocritique, il en r�sultera une version tr�s am�lior�e, jusqu'au
point de provoquer la rectification d'Ors.
Maragall s'identifiait avec un nationalisme catalan traditionaliste et catholique,
prochain au programme de la Lliga Regionalista de Catalunya (Ligue
R�gionaliste de Catalogne, puissant parti politique qui eut un r�le
tr�s important dans la politique catalane, jusqu'� la guerre civile
espagnole), mais il ne voulut jamais d�velopper une action politique et
il refusa les offres faites par Enric Prat de la Riba et Francesc Camb�
(leaders de la Ligue) pour se pr�senter aux �lections de d�put� au
Parlement. Cette tendance conservatrice, qui se manifeste aussi dans son
travail litt�raire, fait qu'il soit classifi� dans un groupe
d'�crivains Modernistes (Style Moderne o� Art Nouveau) - V�ctor
Catal�, Prudenci Bertrana, Puig i Ferrater - qui situent son oeuvre
dans des milieux traditionnels et ruraux.
L'ann�e 1906 il intervint au Congr�s de la Llengua Catalana (Congr�s de
la langue Catalane) et plus tard il fut un des membres fondateurs de la
Section Philologique de l'"Institut d'�tudes Catalans" (equivalent
� l'Academie de la langue en Catalogne).
Juste apr�s la Semaine Tragique, il adopta une position critique avec la
bourgeoisie catalane, � cause de la responsabilit� qu'il pensait qu'elle
avait dans ces faits. Cette position est tr�s claire dans sa derni�re
oeuvre "Seq�encies".
L'an�e 1910 il gagna le prix Fastenrath aux Jeux Floraux de Barcelone avec "Enll�"
(L�). L'ann�e 1911, le dernier de sa vie, il publia
"Seq�encies" - d�j� cit� - o� il manifestait une exaltation
vitaliste avec laquelle il revient � des positions h�t�rodoxes,
adoucies dans des �crits pr�c�dents. Dans ce recueil il inclut le "Cant espiritual"
(Chant spirituel).
Son travail comme traducteur est tr�s important. Il traduisit des auteurs
grecs classiques comme Hom�re et Pindare, des auteurs allemands comme
Goethe, Novalis, Nietzche, Schiller, Reinick et Wagner et des auteurs fran�ais comme Daudet
et Lamartine.
Joan Maragall mourut � Barcelone le 20 d�cembre 1911.
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